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Etape 2: La jungle de Java

  • elo-diem
  • 6 oct. 2015
  • 2 min de lecture

Étape 2 : La jungle de JAVA

Mardi 4 août 2015 Si tôt arrivés, si tôt repartis: direction l'aéroport pour un vol interne, destination: Surabaya. Une fois sur place avec nos sacs, nous trouvons (après une longue hésitation assis dans le bus) un chauffeur de taxi qui accepte de nous conduire à une cascade perdue au milieu de la jungle. Beaucoup de volonté et de patience afin de semer les guides insistants et on y arrive enfin. C'est juste magnifique. Je lève le visage, ferme les yeux et laisse les goûtes d'eau me tomber dessus, nous sommes trempés jusqu'aux os, alors, nous décidons de sauter dans la rivière main dans la main.

Je me sentais bien dans les bras de la montagne, je n'arrêtais pas de me remémorer un vieux film de Tarzan que j'ai regardé toute mon enfance dans lequel Christophe Lambert était mon héros. Sur le retour, nous nous arrêtons manger avec une indonésienne qui vend quelques produits qu'elle a cuisiné : tofu fris et galettes de légumes que l'on trempe dans la sauce soja sucrée. Ce soir-là nous découvrons que la nuit tombe à 18h en Indonésie et qu'il nous faut rester avec notre taxi si on ne veut pas dormir dehors. Le sens de la négociation diminue nettement quand nous n’avons plus d’autres choix. Nous prenons donc une décision : nous allons aller directement au volcan, le Kawah Ijen.

Il ne me restera de tout ce périple qu'une seule image : nous sommes assis sur un banc au milieu de nul part à manger du riz blanc avec les mains, en face d'un thé chaud et de 6 indonésiens qui fixent à la fois la télé, à la fois notre nourriture qui tombe pitoyablement de nos doigts sur nos genoux.

Nous arrivons vers minuit en bas du volcan, la nuit est très sombre et il fait très froid, les yeux piquent et les jambes aussi mais ça ne fait que commencer. Nous allons boire un café au petit bui-bui allumé qui est rempli d'étrangers tremblotants. Nous entamons des conversations avec des italiens et une allemande, nous retrouvons une famille de français croisée à la cascade et nous prenons une nouvelle décision : on monte !

Il est deux heures du matin, nous enfilons avec soin le plus de vêtements possible, mes chaussures de randonnée ne sont pas sèches, je ne peux pas les mettre, j'enfile un sac plastique autour de mon pied car ma basket aussi est mouillée et je m’enfonce tête baissée dans la pénombre…

 
 
 

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