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Etape 7: Les fabuleuses rizières d'Ubud

  • elo-diem
  • 6 oct. 2015
  • 2 min de lecture

Étape 7 : Les fabuleuse rizières d'Ubud

Dimanche 9 août 2015 Nous traversons la capitale de Bali : Denpasar à scooter pour remonter jusqu'à Ubud. Non rassasiés de la veille nous allons à la monkey forest, les singes ici, sûrement trop habitués aux touristes insistants, sont un peu plus intéressés, méfiants et agressifs. J’en observe un qui vient de trouver une noix de coco et qui essaie désespérément de l'ouvrir avec ses petites mains. La nature aussi nous donne : la beauté de la végétation, les lianes, les racines apparentes, un petit ruisseau et quelques temples. La mort chez les indonésiens est très importante, les corps sont enterrés uniquement le temps nécessaire pour que la famille rassemble assez d'argent pour la grande fête de crémation. En effet, si le corps du défunt n'est pas brûlé, l'âme ne peux pas s'en séparer et l'esprit reste hanter les familles. Il faut donc "délivrer" l'âme du corps. Souvent plusieurs familles se regroupent pour organiser à moindre coût ces énormes fêtes, où, malgré la pauvreté : nourriture, couleurs et joie sont au rendez-vous. Je serai toute ma vie admirative face au dévouement de ces personnes envers leur Dieu. La religion, c'est leur espoir. Après le repas c'est le moment vidéo gags : j'ai essayé de conduire le scooter, je suis obligée, parce que lorsque je serais toute seule ce sera mon unique moyen de transport, un rétroviseur à l'autre bout du monde m'en veut encore, je me suis fait crier dessus, mais mon colis à l'arrière pèse 80 kilos, ce n’est pas rien ! On se gare à trente minutes au nord d'Ubud et discutons avec des français, le gars s'est fait mordre par un singe hier. Il faut tout de suite aller à l'hôpital pour faire des piqûres et la suite du voyage est un peu plus handicapante car cette opération est à renouvelée, les hôpitaux ici ça ne court pas les rues. Les singes comme les chiens sont porteurs de la rage, une maladie mortelle pour l’homme. Nous passons un chemin étroit. Avec un petit peu d'imagination on peut se représenter deux mains invisibles qui tirent sur un rideau, laissant derrière lui le bruit et la pollution pour nous présenter "l'El doradooooooo". Les rizières, majestueuses ! Les paysans sont en train de travailler la terre. Nous nous écartons du chemin balisé pour aller leur parler. Je suis sur planète, Arte, je suis de l'autre côté de l'écran, je suis dans les photos. C'est sur ma joue que le vent souffle et c'est à moi qu'elle sourit cette paysanne. J'aimerais arrêter le temps pour observer encore l'organisation gigantesque de ces plantations sublimes.

Terima Kasi (merci).

 
 
 

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