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Etape 15: Leçon de surf à Bali

  • elo-diem
  • 14 oct. 2015
  • 2 min de lecture

Étape 15 : La leçon de surf à Bali

Lundi 17 août 2015

A 5h les bruits balinais me réveillent, motos, geckos, coqs et chiens. Je me lève pour aller dans la salle commune, il n'y a pas de fenêtres, juste la jungle à perte de vue et le soleil rose qui se lève doucement, je suis rassurée parce que la nuit est finie. Je mets mes boules quies et me rendors toujours aussi timidement jusqu'à 8h.

Après une petite douche et une entrée fracassante d'un australien dans la chambre pour réveiller ma coloc, c'est décidé, je vais prendre mon premier breakfast avec eux. Mon scooter ne marche pas, on va acheter de l'essence, puis direction le moka café pour un petit déjeuner "parisien". J'amuse les autres à tremper mon pain au chocolat (chocolatine) dans mon café.

Nous rejoignons les autres dans la maison et nous décidons d'aller à un cours de surf. Johanna ma coloc, n'est là que depuis hier aussi, c'est le début pour toutes les deux. Il faut aller jusqu'à Kuta, seule, en scooter... Et ma dernière expérience en tant que conductrice n’était pas très concluante alors j’appréhende un petit peu. Je n’ai pas vraiment le choix.

On enfile des t-shirts et nous nous entraînons à nous mettre debout sur nos planches, sur le sable pour commencer. On prend la planche sous le bras et c'est parti, je n'ai pas pensé une seule seconde à ce qu'il pouvait y avoir dans l'eau, je me concentrais à appuyer sur l'arrière de ma planche pour passer les plus grosses vagues. C'était parti, deux heures de tentatives, de magnifiques gamelles qui me font rire aux éclats mais aussi de beaux stand up et jusqu'au rivage en plus! Je commence à réussir à tenir debout plusieurs fois d'affiler et Johanna aussi alors on se *clin d'oeil*. La première fois que j’arrive à me mettre debout, ça envoie une tonne d'adrénaline dans mon corps. Les minutes sont des secondes. Mes genoux et mes cuisses brûlent, je suis à deux doigts de saigner à cause des frottements, je suis obligée d'arrêter.

On a été mangé des sushis avec Johanna, notre prof et 4 tchèques.

Une fois au camp je prends une douche et file avant qu'il fasse nuit faire deux trois courses à « l'indomarket ». Je cherche un bout de tissu pour me servir de couverture. Les chiens ont compris que j'avais de la nourriture en arrivant au camp alors j'ai couru jusqu’au frigo pour espérer sauver quelque chose.

Je suis dans l'espace commun, tous les langages fusent sauf le français, petit moment de solitude. Ce n’est pas plus mal. Je suis heureuse avec mes courbatures et mes jambes qui brûlent. Mes craintes s'envolent. J'ai la sensation d'être une sorte d'enfant qui dois se démerder à marcher tout seul pour la première fois.

 
 
 

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