Etape 35: Le grand Canyon Argentin
- elo-diem
- 23 janv. 2016
- 7 min de lecture

Vendredi 15 janvier 2016
Nous nous réveillons une nouvelle fois très tôt, 6h30. Je mange du tajine froid au petit déj sans pression. Il nous faut boucler nos sacs car Christian s'envole pour Paris et nous devons quitter la maison. Nous allons au garage mettre nos monstrescdans le coffre de la voiture (je me suis séparée de deux kilos en livres et fringues mais c'est toujours pas ça). Comme on nous a volé sans scrupules une partie de notre enjoliveur, je me tape une mission avec une clef pour en récupérer un bout sur une autre voiture, sans me faire voir par le garagiste. J'ai totalement pas réussi.
Je prends le volant et nous roulons vers le sud, quelques embouteillages au début puis ça devient vert et fluide puis rouge et sinueux. Nous avançons dans un grand Canyone Argentin en discutant toujours avec Lola (si on continue à se rythme on aura bientôt plus rien à se dire) 😄
Je passe le volant pour un dodo imminent et nous arrivons très vite à la “Guarganta del diablo”, il fait une chaleur de désert, des argentins jouent de la flûte en céramique. Il faut escalader un peu, avec Lola on se lance (pensée pour mes sessions à Fontainebleau avec Bobby et Bichou). On se hisse tant bien que mal dans une gorge, il y a un arbre planté là tout seul. On lève la tête et on admire en silence.
Bon, pour la redescente on a opté pour un toboggan très approximatif sur les fesses, tout en style. (quelqu'un a fini par nous aider)
Nous continuons, toujours dans ce désert et ces falaises rouge, jusqu'”El amphithéâtro” c'est un amphithéâtre (trop dure la traduction) naturel et gigantesque, des musiciens utilisent l’acoustique pour jouer de la musique, j'ai acheté le CD du monsieur qui jouait de la guitare 🎸, il y avait des filles aux percussions et un mec au violon. Des oiseaux se battaient là haut, ça faisait un bruit d’enfer.
Au loin je vois des backpackers en vélo, je pense au festival du globe trotteur (Gilles, Damas, Tristan). Nous nous asseyons un moment. C'était ouf. J'ai essayé la flûte en céramique dans un élan de confiance en moi et je l'ai vite reposé, une mascarade!
Nous continuons, passons les trois croix sans nous arrêter et nous filons vers Cafayaté. Nous mangeons des empanadas, salade de tomate et frites pour moi avec mille eau, ça fait du bien. Le timing est serré il est presque 15h et nous devons rendre la voiture à 19h30, Yasmina a son bus 🚌 pour Buenos à 21h.

On s'arrête dans un cyber et j'essaye de publier quelques articles, ça nous a retardé alors Lola me fixe des objectifs de conduite, je fais à peu près un km par minute il faut qu'à 17h je sois au km 75 ect… tout ça dans des routes de montagnes et en évitant les gros cochons sauvages qui traversent pépère. Il se met à pleuvoir quelques gouttes.
Au bout de 130 km j'en peux plus et je passe le volant à Lola. Je me réveille et on doit payer 45 euros le fameux enjoliveur disparu, trop happy. Toi le voleur franchement… méchant !
On se met en recherche d'une auberge et on trouve un truc trop stylé à 120 pesos ( 8 euros), Yasmina nous quitte pour aller prendre son bus, l'aventure à trois s'arrête ici, nous perdons notre cuisinière bilingue. Une nouvelle commence.
En deux minutes sur la terrasse, Mattia un Suisse Italien (du Sud), Kevin, Oceane un couple de français expatrié en Australie depuis un an et demi et deux amies à eux Elodie (trop beau prénom) et Alexa nous entourent. Les questions fusent, les récits aussi, ils ont réussi à me décomposer ma Lola en dix minutes en parlant de la sécurité en bus Bolivien et du mal des montagnes!
Deux bouteilles de vin sont ouvertes, Alexa perd un doigt, et ça continu à discuter, il y a tellement de choses à raconter en même temps! Nous partons nous doucher avec Lola, c'était assez marrant, en deux heures ensemble on se retrouve à poil à se passer le savon. On sort dans le quartiers apparemment putas de Salta s'acheter deux hot dog et retrouvons la compagnie. Le ciel est rouge menaçant et ce qui devait arriver arriva: la pluie ! Ou devrais-je dire le torrent! On admire avec Mattia la rue inondée.
On finit par aller dans la chambre vers une heure du matin, complètement exténuées, on a deux lit du haut et on partage la chambre avec des argentines mal aimables. Il pleut sur ma gueule et dans mon lit, j'ai décidé de l'accepter, j'en ai du coup rien à foutre (en même temps quoi? Je vais pas aller refaire la toiture). La meuf du dessous a déplacé notre lit pendant que j'étais dessus sans même me prévenir OKLM. Haha
Elles se sont levées la nuit en allumant les lumières. A 5h40 nos réveils sonnent et elles demandent “QUE PASA” et allument encore de peur qu'on leur vole des affaires. Les grosses cinglées !
Il fait encore nuit et nous n'avons plus que 30 pesos pour atteindre le terminal de bus, en voiture Simone !
Vendredi 15 janvier 2016
Nous nous réveillons une nouvelle fois très tôt, 6h30. Je mange du tajine froid au petit déj sans pression. Il nous faut boucler nos sacs car Christian s'envole pour Paris et nous devons quitter la maison. Nous allons au garage mettre nos monstrescdans le coffre de la voiture (je me suis séparée de deux kilos en livres et fringues mais c'est toujours pas ça). Comme on nous a volé sans scrupules une partie de notre enjoliveur, je me tape une mission avec une clef pour en récupérer un bout sur une autre voiture, sans me faire voir par le garagiste. J'ai totalement pas réussi.
Je prends le volant et nous roulons vers le sud, quelques embouteillages au début puis ça devient vert et fluide puis rouge et sinueux. Nous avançons dans un grand Canyone Argentin en discutant toujours avec Lola (si on continue à se rythme on aura bientôt plus rien à se dire) 😄
Je passe le volant pour un dodo imminent et nous arrivons très vite à la “Guarganta del diablo”, il fait une chaleur de désert, des argentins jouent de la flûte en céramique. Il faut escalader un peu, avec Lola on se lance (pensée pour mes sessions à Fontainebleau avec Bobby et Bichou). On se hisse tant bien que mal dans une gorge, il y a un arbre planté là tout seul. On lève la tête et on admire en silence.
Bon, pour la redescente on a opté pour un toboggan très approximatif sur les fesses, tout en style. (quelqu'un a fini par nous aider)
Nous continuons, toujours dans ce désert et ces falaises rouge, jusqu'”El amphithéâtro” c'est un amphithéâtre (trop dure la traduction) naturel et gigantesque, des musiciens utilisent l’acoustique pour jouer de la musique, j'ai acheté le CD du monsieur qui jouait de la guitare 🎸, il y avait des filles aux percussions et un mec au violon. Des oiseaux se battaient là haut, ça faisait un bruit d’enfer.
Au loin je vois des backpackers en vélo, je pense au festival du globe trotteur (Gilles, Damas, Tristan). Nous nous asseyons un moment. C'était ouf. J'ai essayé la flûte en céramique dans un élan de confiance en moi et je l'ai vite reposé, une mascarade!
Nous continuons, passons les trois croix sans nous arrêter et nous filons vers Cafayaté. Nous mangeons des empanadas, salade de tomate et frites pour moi avec mille eau, ça fait du bien. Le timing est serré il est presque 15h et nous devons rendre la voiture à 19h30, Yasmina a son bus 🚌 pour Buenos à 21h.
On s'arrête dans un cyber et j'essaye de publier quelques articles, ça nous a retardé alors Lola me fixe des objectifs de conduite, je fais à peu près un km par minute il faut qu'à 17h je sois au km 75 ect… tout ça dans des routes de montagnes et en évitant les gros cochons sauvages qui traversent pépère. Il se met à pleuvoir quelques gouttes.
Au bout de 130 km j'en peux plus et je passe le volant à Lola. Je me réveille et on doit payer 45 euros le fameux enjoliveur disparu, trop happy. Toi le voleur franchement… méchant !
On se met en recherche d'une auberge et on trouve un truc trop stylé à 120 pesos ( 8 euros), Yasmina nous quitte pour aller prendre son bus, l'aventure à trois s'arrête ici, nous perdons notre cuisinière bilingue. Une nouvelle commence.
En deux minutes sur la terrasse, Mattia un Suisse Italien (du Sud), Kevin, Oceane un couple de français expatrié en Australie depuis un an et demi et deux amies à eux Elodie (trop beau prénom) et Alexa nous entourent. Les questions fusent, les récits aussi, ils ont réussi à me décomposer ma Lola en dix minutes en parlant de la sécurité en bus Bolivien et du mal des montagnes!
Deux bouteilles de vin sont ouvertes, Alexa perd un doigt, et ça continu à discuter, il y a tellement de choses à raconter en même temps! Nous partons nous doucher avec Lola, c'était assez marrant, en deux heures ensemble on se retrouve à poil à se passer le savon. On sort dans le quartiers apparemment putas de Salta s'acheter deux hot dog et retrouvons la compagnie. Le ciel est rouge menaçant et ce qui devait arriver arriva: la pluie ! Ou devrais-je dire le torrent! On admire avec Mattia la rue inondée.
On finit par aller dans la chambre vers une heure du matin, complètement exténuées, on a deux lit du haut et on partage la chambre avec des argentines mal aimables. Il pleut sur ma gueule et dans mon lit, j'ai décidé de l'accepter, j'en ai du coup rien à foutre (en même temps quoi? Je vais pas aller refaire la toiture). La meuf du dessous a déplacé notre lit pendant que j'étais dessus sans même me prévenir OKLM. Haha
Elles se sont levées la nuit en allumant les lumières. A 5h40 nos réveils sonnent et elles demandent “QUE PASA” et allument encore de peur qu'on leur vole des affaires. Les grosses cinglées !
Il fait encore nuit et nous n'avons plus que 30 pesos pour atteindre le terminal de bus, en voiture Simone !

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