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Etape 36: La frontière chilienne

  • elo-diem
  • 23 janv. 2016
  • 3 min de lecture

Samedi 16 janvier 2016

Nous traversons en bus le Salar que nous avions fait deux jours plus tôt et nous roulons des heures dans un désert aride où biches et lama résident en toute tranquillité.

(NB: j'ai appris plus tard grâce à Thom et Flo que ce sont pas du tout des biches, ce sont des bigogne, un dérivé du lama)

Nous faisons un gros dodo. Arrivé à la frontière Chilienne nous devons remplir des papiers pour la douanes, il est interdit de passer la frontière avec de la nourriture ou des plantes, les français hier nous avaient prévenu. Nous réfléchissons alors pour savoir où était la plante d’aloe vera, que l'on coupe en deux depuis quelques jours pour mettre la sève sur nos coups de soleil… le bad… elle était avec mes baskets dans un sac plastique et personne ne l’a prit. J'ai perdu mes chaussures et je l'ai mauvaise. Me reste plus que mes tongues et mes chaussures de rando.

Nous restons bloqués en tout 5h à 4300 mètres d’altitude, nous descendons tous du bus pour manger nos plateaux repas. Nous rencontrons Will, Jack et Harvey d’Angletterre, ce sont des YouTubers ainsi que Pete un backpacker solitaire. Cool de pouvoir parler anglais, on tue le temps tous ensemble en discutant, on sera même peut être dans l'une de leur vidéo. Ils sont marrants et Harvey parle un très bon français.

Autour il n'y a rien, les voitures sont en lignes, les gens ont chaud. Nous réfléchissons avec Lola a de nouveaux plans voyage. Je regarde un épisode de shamless (E05s05).

C'est assez impressionnant cette histoire de douane on se chie un peu dessus sans vraiment savoir pourquoi. J'ai forcément été la seule et unique bolosse à qui on a demandé d'ouvrir son sac..

Bon, c'est officiel nous avons passé la douane Chilienne! On a sympathisé avec trois Argentins dans la file pour les passeports, Bruno, Bruno et Santiago, trois étudiants en architecture. Bruno nous a montré ses dessins c'était trop stylé.

On monte dans le bus et tout le monde crit, applaudis, putain ça y est! Plus que quelques heures de trajet, le soleil commence à se coucher, le paysage est toujours aussi désertique, parfois on dirait Mars. On s'est bien marré avec Lola, on a le double embout et on écoute de la musique, on a hâte de voir les étoiles.

Le mal des montagnes, premier épisode, c'est comme si j'avais une bulle autour de la tête, j'entends mal et j’inspire très fort. Un poids me prends toute la tête. Une fois descendue du bus, en plein désert de nuit, on met nos sacs, marche un peut et le mal s'en va.

Nous sommes tous ensemble, français, argentins et anglais, on arrive dans cette ville de terre au milieu de rien sous des milliers d’étoiles. Bienvenu à San Pedro de Acatama.On cherche de la monnaie, les anglais rejoignent leurs réservations et nous tournons en ville une heure avec les argentins pour enfin trouver une chambre de 6 à 10 minutes du centre.

Je pose mon monstre et haaa soulagement. J'enfile mine de rien un bas de pyjama et comme je n'ai plus de basket… je mets mes chaussures de randonnée, une pure parisienne stylée. Nous allons en ville, ça grouille de mimi chiens de toutes les races, ils sont beaux et pour changer de l'Indonésie ils n'ont pas la rage.

On trouve un truc sympa dehors avec de la musique, on prends deux choriana (plat de frites et de viandes), je goûte ma première caipiriñia, j'étais saoule, avec un verre (circonstances atténuantes: altitude, chaleur, fatigue).

On se promène en ville, achète une bouteille de vin rouge et on rentre. Santiago (la tia) prends une douche de mille heure (tia = le poupi argentin) pendant que j'attends un verre de vin à la main. On regarde encore ce ciel merveilleux, the Milk way est juste radieuse. Après la douche au dodo, on s'endort pendant qu'ils se marrent dehors en espagnol.

 
 
 

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