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Etape 52: Les chutes Bresiliennes

  • elo-diem
  • 17 févr. 2016
  • 3 min de lecture

Mercredi 3 février 2016

Il pleut aujourd'hui à Iguazú, nous prenons le petit déjeuner avec un New Yorkais qui a sûrement le trou du cul situé derrière la tête et qui met son torse en avant comme un paon lorsqu'il me dit que mon idée d'aller au cinéma dans sa ville est pourrie, j'ai failli lui cracher mon maté dans la figure et faire semblant d'être un lama pour que ça passe. Lola a elle aussi ressenti un profond rejet de cet individu, elle m'en a fait part en français et on s'est marré.

On part pour les chutes vers 11h, on fait le côté brésilien en premier et on fera l’Argentin demain. On prend le bus pour passer la frontière, le climat est beaucoup plus tropical que toutes nos anciennes destinations.

La première chose que j'ai vu sont ces fameux papillons dont on m'avait parlé, gigantesques avec les ailes bleus. Ensuite, ce sont les coatis, une sorte de raton laveur brésilien très mignons mais qui, au vu des photos dans le parc, peuvent mordre assez fort. Après, j'ai levé la tête et je me suis rappelée le Puy du fou en Vendée avec ce grand spectacle sur les aigles, il y en avait des dizaines dans le ciel, des trucs immenses, ils étaient majestueux et me donnaient presqu’envie de m’assujetir à leur pouvoir.

Enfin, mon attention s'est fixée sur cet énorme panorama de chute d'eau qui s'offrait à nous, c'etait loin mais on ressentait quand même la force du fracas de l'eau, sur l'eau. Ça dégageait une brume blanche et faisait un bruit sourd. Je crois qu'on ne peut pas faire autrement que de s'imaginer tomber du haut et de se dire “mon dieu”.

La particularité du côté brésilien c'est cette vue d'ensemble, vision carte postale. On suit le chemin de bois qui nous fait longer à la parallèle le spectacle. Nous rencontrons des animaux en tout genre et des insectes aux multiples couleurs, du coati au papillon en passant par les gros lézards jusqu'aux mygales.

Le midi nous nous arrêtons manger des mozza sticks et des frites (tout dans la légèreté) on parle belle famille puis on se fait prendre d'assaut par les coatis affamés. On regarde, impuissantes, le meurtre de nos restes, entourées de touristes à appareils photos (je suis une touriste à appareil photo).

J'ai quand même une petite réflexion à partager: ce site est classé à l’unesco, on est censé, ainsi, en préserver la biodiversité ect… quelqu’un pourrait donc m'expliquer pourquoi au dessus de nos têtes on entend des hélicoptères de touristes? Pourquoi dans l'eau il y a des bateaux de touristes? Parce que, je suis pas sûre, mais je crois que ces engins là ça dégage pas mal de merde pour la nature. Et puis le fast food donne très vite un côté Disneyland. Bref, je reste profondément déçue par la dimension écolo de la chose tout en étant consciente que tout le monde doit pouvoir manger. Mais par pitié.. pas les hélico!

On rentre impressionnée, humide et fatiguée par cette longue journée de marche, avec chacune une petite peluche de coati dans les bras. Quoi? C'est Disney ou c'est pas Disney? On a pas fait la photo dans les chutes, on se respecte un minimum tout de même, alors un peu d’indulgence.

Ce soir à l'auberge c'est soirée babecue, le vin illimité nous a convaincu une fois de plus. A table, la nourriture circule, l’anglais fuse et les avis sur les chutes aussi.

 
 
 

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