top of page

Etape 55: Le carnaval

  • elo-diem
  • 17 févr. 2016
  • 3 min de lecture

Dimanche 7 et lundi 8 février 2016

La journée de dimanche a été rythmée par la recherche active et les retrouvailles musclées avec les vlogateers, le hasard parfois fait bien les choses, nous étions en train de galerer à capter de la WiFi dans un hôtel de luxe quand je regarde dans la rue comme ça au hasard et aperçois Will avec son chapeau, en plein Copacabana. Je sors en trombe, laissant inconsciemment mes affaires et je cours jusqu'à lui en gueulant comme une malade, la joie! Leur appartement est une dinguerie sans nom.

Le lendemain, l'envie de faire la fête commence à me démanger sec, on retrouve Morgane et son amie Lola et on part en taxi vers le centre, direction: un bloc. Le carnaval fonctionne par bloc, des blocs de musiques dans différents quartiers, qui jouent puis avancent dans les rues.

En quelques minutes, j'enfile un haut de maillot de bain et me retrouve coincée entre des aisselles inconnues à partager ma sueur avec elles. Au rythme des tambours on avance, une bière à la main. Je suis complètement impressionnée par la dimension de la chose, c'est un énorme festival, c'est un Dour avec moins de boue et peut être moins de drogués à la MD MAIS dans toute une ville, dans Rio de Janeiro.

Grand mère, grand père, bébé, chien, tout le monde est déguisé, paillettes et fantaisies, certains copulent à moitié au coin d'une rue, les autres danses, la caïpi coule sur le bitume à côté de divers liquides brésilien et s’encrent au coeur de la ville, comme une huile de moteur. La soirée se déroule à 110 km heure. On atteri en bas des escaliers célèbres pour leurs mosaïques, on me demande comment je m'appelle pour la dixième fois, alors je réponds “vas te faire foutre”, il venait de Guyane et parlait français, alors on rigole.

Lola nous quitte pour rejoondre ses parents. Je follow Morgane jusqu'au stand de tapioca où les verres de caipiriñias défilent vitesse grand V, ainsi que les bières et les galettes salées puis sucrées. Deux belges restent avec nous, des liégeois, ça fait du bien de retrouver ses racines. Je commence à ne plus savoir comment je m'appelle au moment où je vais faire pipi sans pudeur au milieu de tous, au milieu de rien en ricanant. Les belges nous quittent, je discute longuement avec Lola. José nous a retrouvé, je l'avais à peine remarqué, on le suit à différent endroits sans faire attention, accompagnés d'une pussy cat dolls tout droit sortie de NRJ12. On rigole bien.

On se retrouve à attendre à l'entrée d'une boîte de nuit, quelle idée en plein carnaval! Mais je suis trop ronde pour m'en rendre compte, j'ai qu'une envie: me débarrasser de mon sac qui me colle le dos. C'est chose faite, au milieu de la foule, sur une musique techno on remu nos membres du mieux qu'on peut. Le fameux moment miroir dans les chiottes “outch!”, me pousse sur la mezzanine d'où j'observe tout le monde s'exciter sur un son sans consistance.

Un bon vieux rock ça n'a pas de prix, j'avais presqu’envie d'un Céline.

Au bout d'un moment, j'en ai marre, je dis au revoir de loin, récupère mon sac et sors prendre une grande inspiration. Je sais pas ce qu'il m'a pris mais je voulais rejoindre la mer 🌊 alors je me suis mise à marcher d'un pas déterminé, à l'aveuglette au milieu de la foule.

Je n'ai jamais trouvé la mer et c'est normal parce que j'étais en plein centre, je me suis endormie une heure dans un taxi, j'ai atteri dans un appartement inconnu où deux mecs et une nana faisaient une petite after et Lola était cachée là dans une petite chambre sombre. J'étais heureuse de la retrouver alors je lui ai raconté ma soirée en mimant chaque action avant de m'endormir exténuée par la folie de Rio.

 
 
 

Comments


  • b-facebook
  • Twitter Round
  • Instagram Black Round
bottom of page