Etape 58: C'est pas la petite bete qui va manger la grosse
- elo-diem
- 17 févr. 2016
- 2 min de lecture

Jeudi 11 février 2016
L'arrivée à Porto Seguro se fait désirer. Je regarde sur la carte à chaque arrêt où on en est, je renomme toutes mes playlists, dors encore un peu, change de place pour m’allonger et regarde “les amours imaginaires”.
16h30 je descends du bus en m'imaginant attendre encore deux bonnes heures et j'entends un “Elodie?”, c'est JD et Mélodie que je ne connais pas mais qui devaient venir me chercher, je leur fait un câlin parce que je suis contente.
On fume une clope, on discute un peu, on mange une glace, la première en un mois (sans compter celle de thom en Bolivie que l'on ne peux pas vraiment considérer comme une glace) elle était délicieuse !
On attend Dada, j'ai pas mal de truc à raconter après ce mois de folie, le temps passe vite. Dada est content de me voir ici, c'est vrai que c'est improbable, la dernière fois c'était pendant le déménagement de Lola à Paris, on avait monté son lit ensemble et maintenant c'est dans un mini aéroport brésilien.
Ils vont chercher du cash, on fait quelques courses puis on se retrouve sur une plate-forme appelée “ la balsas “ qui nous emmène sur la presqu'île à la tombée de la nuit pour rejoindre Guaiu. C'est trop joli, il y a des mangroves, des tout petits bateaux et il fait bon, le bon air frais de la mer.

On arrive chez Regina, dont on m'avait tant parlé, la description était assez réaliste: un petit bout de femme généreuse, qui boit de la bière et parle portugais/français/anglais. En deux minutes un petit tube de Marie Jeanne circule, des pizzas sont commandées, la soirée peut commencer.
Il est assez tôt mais je suis exténuée et les autres aussi, la France c'est loin! Rio aussi! On part avec Dada dans sa maison, elle est belle avec le ciment ciré rouge au sol et les murs orange, dès qu'il y a de la couleur j'approuve ma cheyrie.
“Dada, il n'y a pas d'araignée ici? Parce que moi je suis un peu trouillarde, non? Trop cool... Haaaaaaaaa mais si là ya une araignée énorme!”
C'est dur d'arriver de nuit dans un endroit inconnu entouré de verdure avec des bruits de jungle et un climat asiatique, puis tout le monde me fait chier avec le virus zika et Lola elle a des plaques inconnues sur tout le corps, marre des insectes. Dada choisit ce moment pour me raconter qu'ils ont trouvé une sauterelle géante une fois chez Luc, je suis au max. Je décolle mon matelas du mur et me couche, résignée à mourir dévorée par les animaux comme une enfant de 4 ans.

Et celui qui me sors “c'est pas la petite bête qui va manger la grosse” c'est dehors! Parce que, petit 1) je ne suis pas une grosse bête et petit 2) j'en ai marre de ces phrases à la con.
Un de perdu dix de retrouvés !
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