Etape 63: Es tan corto el amor y tan largo el olvido
- elo-diem
- 6 mars 2016
- 3 min de lecture

Vendredi 26 février 2016
Réveil tôt, on se dirige vers le terminal de bus pour aller à Valparaiso! A peine deux heures plus tard à traverser les vignes Chiliennes que nous sommes déjà arrivés. On veut aller visiter la maison de Pablo Neruda, un célèbre poète qui a trois demeures connues au Chili pour leurs décorations. On lit un de ses poèmes dans le bus local qui va à toute allure dans les virages tendus. J'apprends que ma petite soeur a eu son Bac blanc et bien que ce soit un petit pas pour l'homme c'est un grand pas pour elle, j'ai presqu’eu envie de pleurer.
A côté de moi, un gars silencieux me lâche une phrase en français lorsque l'on descend. C'est Harry, un anglais qui va aussi visiter la maison de Neruda. Le bus nous a déposé au mauvais endroit, Michel lève le pouce sans que j'ai eu le temps de m'en rendre compte et on s'entasse tous les trois avec un gros bonhomme dans sa camionnette qui nous y emmène.
On a le droit à des traducteurs en forme de téléphone, le rêve de tous chinois, une premiere pour moi. J'écoute attentivement l'histoire de ce grand monsieur en me baladant dans sa charmante maison. La vue est incroyable, les histoires me font rire et la décoration me plaît. A la fin on regarde un petit film récapitulatif. Un gars me tape sur l'épaule et me demande “Who have the others peaces?” en montrant mon tatouage.
On reprend un bus tous les trois pour aller dans le centre, je me vautre sur des sièges sans aucun style, c'est la folie cette conduite. Je prends sous les conseils avisés de Michel un plat à base de crabe au restaurant “Buenos Aires”, c'était délicieux. Harry est menuisier et devait travailler sur un bateau ici.
On lui propose d'aller avec nous à Viña del mar. C'est parti. Et là, au détour d'une rue je croise Morgane et Lola (mais non Éden on s'était donné rendez vous!). On est six maintenant et ça me fait plaisir d’avoir retrouvé les filles, c'est tellement dingue.
On se pose à la plage, le drapeau est rouge et la baignade interdite, ah l'océan Pacifique ! Sacré loulou, tu es tellement froid par rapport à Guaiu. On reste posé là un bon moment et la décision commence à être prise de rester ici pour la nuit, il nous faut trouver une auberge. Un petit passage au MC do pour la WiFi avec son célèbre DJ monsieur “je passe des CD très fort”. On n'a pas le temps de trop traîner, on veut voir le sunset sur la plage. Pour les dernières secondes de lumières on crit “haaaaaaaaa” jusqu'à ce que le soleil nous fasse faux bon sous la mer.

On trouve un hostel, style très vieux, mais c'est parfait. Les filles retournent à leur couchsurfing se changer, Michel va acheter un shampooing, parce qu'on a absolument rien. On se douche et lorsque Morgane et Lola reviennent elles ont une bouteille de vin, magnifique. On s'inscrit pour une soirée et on décide de faire du pisco, enfin, Harry décide, parce que nous on sait pas trop en fait.
Une demi heure après, les filles pressent les citrons, je donne les citrons, Harry prépare le reste, pisco et blanc d'oeuf et Michel se marre. Un groupe de chilien se joint à nous de l'autre côté de la fenêtre. Un moment je me retrouve avec deux verres d'eau sur les mains, je pensais que c'était un tour pour faire passer mon hoquet mais pas du tout, Harry me dit “have a good night Elodie”, fou rire.
C'est en tongue avec le visage rouge qu'on se dirige vers la boîte de nuit. Michel a la merveilleuse mauvaise idée de nous offrir des tequilas, je hais la tequila. On se robotise sur la piste de danse hard drogués techno pourrie avant de découvrir la piste de danse commerciale électro parfaite, les tongues collent et les souvenirs des soirées de fac remontent.
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