Etape 67: Le musée des beaux arts
- elo-diem
- 6 mars 2016
- 2 min de lecture

Mardi 1er mars 2016
Ce matin on va acheter des tabourets, et ouais, grosse mission, on en a marre de manger debout. Michel m'emmène dans le grand centre commerciale de Santiago, Mel tu serais folle il y a mille magasins over stylés et aussi des “bars à ongles”, tu bois un verre en te faisant faire une manucure, so girly !
On rentre avec 4 tabourets, des cahiers, un nouveau sac pour lui qui reprend la fac demain, un termos (pour le maté) et des mnms pour moi. On fini le hachis parmentier puis on part rejoindre Gabriel, station Universidad Catolica pour aller au musée des beaux arts.
C'etait cool, j'ai comme d'habitude été frustrée de ne pas connaître la vie des peintres et des peintures mais tout à fait bluffée par la précision des coups de pinceaux qui donnent parfois des airs de photos aux oeuvres.


Entre le centre commerciale et le musée mes jambes n'en pouvaient plus, alors on finit face au musée dans un bar somptueux, musique jazz et sorte de siège en forme de cage à oiseaux dans lequel le m'effondre. Je demande au serveur une boisson Chilienne, c'est l’happy hour tout est moitié prix, il me ramène un verre gigantesque de vodka, limonade et feuille de basilique. C'était bon et ça a tenu tout le couché du soleil, on a discuté cette fois des diplomates et de leurs immunités parfois complètement injustes.
On marche jusqu'au métro, on quitte Gabriel. Avec Michel on va à un barbecue sur un toit pour un anniversaire. Quand on sort il y a le passage d'une rando vélo, c'est assez impressionnant. On achète deux bouteilles de vin et finissons tous les deux au sommet de Santiago, c'est sublime. Le barbecue est divin, comme toujours en Amérique latine, je suis emerveillée par la précision de la cuisson, les ''choripan'', les chorizos, les morceaux de viandes coupés sur planche et les salade à l'avocat, ça aurait fait frissonner plus d'un végétarien!

Michel m'explique sur un coin de table différents théorèmes de maths, depuis ma lecture du livre de Villani j'ai développé une énorme frustration alors il essaye tant bien que mal de me l'enlever. Je discute avec un couple d'italien, lui est prof de maths (parfait) à l'université catholique de Santiago et l'a été aussi à Paris, elle vient de Pise et est webdesigneuse, ils sont mari et femme et ils sont beaux à voir.
Je fatigue rapidement, je rentre en bus avec un Michel euphorique, qui nous vaut pas mal de fous rires et on décide d’inaugurer mon termos en buvant un maté jusqu'à 2h du matin.
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