Etape 71: La séance de Surf

Dimanche 6 mars 2016

Réveil aux aurores, ça me démangeait, fallait que je fasse quelque chose sinon j'allais devenir folle, heureusement que PB a mené à bien le projet surf. Je suis fatiguée et Michel aussi, c'est écrit sur mon visage, telle une zombie j'arrive jusqu'au point de rendez vous, ma serviette de plage sur l'épaule.

Le van, PB et José arrivent. On monte à l'arrière avec Michel et je m'endors. Le petit déjeuner en bord de plage m'aide à me réveiller, petit à petit je vais mieux, on enfile des combinaisons de humides et imbibées de sueurs. On me donne une planche et on s'arrête tous les quatre sur la plage.

Il fait gris, la mer est froide, il y a déjà pas mal de monde dans l'eau mais on se lance. Le courant est fort, Michel me vaut un fou rire à dériver à l'autre bout de la plage sur sa planche qui fait deux fois sa taille. Je fais ma maligne, mais je me fais washer sévèrement par la première vague, j'ai un peu mal au bras mais sans plus. On recommence, j'arrive à bien m'amuser sur quelques vagues puis fini par me faire déporter moi aussi.

J'ai plus trop de force, PB vient m'aider, heureusement qu'il était là pour nous aider. Je sors un peu reprendre mon souffle, je suis contente, l'eau fraîche me ravive et j'adore réussir à me lever sur cette satanée planche. Mes membres se réchauffent et pour le coup maintenant j'ai bien mal au bras. On regarde José et PB surfer comme des boss puis on sort tous se réchauffer.

Je fini dans des douches publiques plus que miteuses. On se rhabille et on va boire un coup. Le soleil nous a rejoint en début d'après midi, ça fait du bien. On repose nos fesses dans le van pour le retour, on est sur la côte il y a des petits bateaux, des pélicans et le soleil nous lâche déjà petit à petit, c'est très joli.

Quand on s'arrête un moment sur la bande d'arrêt d'urgence j'avais mes écouteurs alors je comprenais pas trop ce qu'il se passait, moteur en surchauffe, quand je l'écris aujourd'hui je me mets à rire, c'était quand même vachement comique, quatre boloss avec un van Ford sur le bord d'une route Chilienne et oui… ils m'ont fait le coup de la panne.

Il faisait froid alors j’apportais mon soutien psychologique et féminin à l'arrière de la voiture. Je me suis mise à regarder les choristes sur ma tablette, drôle de moment pour regarder un film je l'avoue. Une fois le moteur refroidis on va acheter un nouveau bidon de liquide de refroidissement. Et on roule tant bien que mal jusqu'à Santiago.

J’invite tout le monde a réserver son mardi soir pour sortir tous ensemble. On rentre avec Michel vers 23h et je prépare des patates sautées au roquefort. Cette journée m'a fait du bien.