Etape 75: La fuente Alemana et Bellavista

Jeudi 10 mars 2016

La grasse matinée fait du bien, à 13h nous allons au terminal de bus pour acheter des billets, nous partons pour le Sud à Pucon. Il y a deux mois de cela, en Argentine avec Christian, Flo et Thom m'avaient raconté leur ascension du volcan Villarrica et m'avait conseillé une auberge, j'ai donc réservé en surprise une chambre (dans les arbres).

Nous prenons aussi notre bus de Santiago a San Pedro de Acatama pour la suite. On a rien mangé de la journée et on commence à avoir très faim, j'emmène donc Tristan à the place to be: La fuente Alemana, le fameux merveilleux plus bon Burger de ma vie, rien que de l'écrire, je salive. Comme nous sommes assis autour des cuisinières sur un bar, un vieil Argentin sur ma droite (qui ressemblait trait pour trait à l'acteur de Winter Sleep) entame la conversation.

C'est un prof de philosophie, il critique le fait que l'école soit si chère au Chili et j'approuve, il me donne des centaines de bons plans à faire ici et j'écoute attentivement, il me dessine frénétiquement des plans de rues sur des serviettes de tables. Un grand bavard, de ceux qui veulent faire partager les bonnes choses.

Pendant ce temps là à ma gauche, Tristan commande un deuxième Burger. C'était délicieux. On finit par décoller des hauts tabourets pour une marche digestive plus que nécessaire. Elle nous mena dans un petit marché couvert où se déroulait plusieurs dégustations de vin. On a marché jusqu'à la Moneda, puis j'ai eu encore envie d’un cinéma, on a cherché autour, il n'y avait que des salles de films X. Je me suis résignée.

Un orchestre se préparait sous le préau de la ville, nous avons été au parc de Santa Lucia, en hauteur, très joli, jusqu'à sa fermeture. Au retour à l'auberge Tristan a fait une sieste et je suis descendue manger le dîner offert avec l'italienne de notre chambre. On a organisé un peu nos activités pour le reste du voyage puis nous sommes sortis à Bellavista. J'aime beaucoup lui faire découvrir ce que je connais de cette ville comme les autres ont si bien fait avec moi.

Il y avait un match de foot national de deux grandes equipes, l'ambiance battait son comble. Nous avons bu du bon vin chilien en parlant de tout et de rien, laissant le sablier du temps s'écouler.