Etape 76: El ultimo amor
- elo-diem
- 2 avr. 2016
- 3 min de lecture

Vendredi 11 mars 2016
Après le petit déjeuner on a eu une pulsion et on a été faire un footing dans le parc à côté de l'auberge, il a fait très chaud et c'etait dur! Après on s'est allongé dans l'herbe le temps que nos muscles redeviennent des flemmards. En rentrant à l'auberge on apprend que l'on a déjà dépassé de pas mal l'heure du check out alors on se douche à toute vitesse et on dépose nos sacs pour la journée.
On part affamés à la recherche d'un endroit où manger, on opte pour une terrasse en hauteur de Bellavista avec un menu et un pisco. Le repas avec la chaleur nous rend lourd. On a été ensuite manger la fameuse glace dans le parc.
J'avais repéré un cinéma original en ville “centro Arte Alameda”, on entre dans un hall où différents artisans vendent leur produit. Comme cela fait déjà quelques jours que mon termos magique avec thé chaud nous sauve la vie, on achète des petits sachets de thé après avoir senti tous ce qui était proposé. Nous prenons des tickets pour le film “el ultimo amor”. La salle est minuscule, il y a une dizaine de places, on change les nôtres à cause de la clim et allons tout devant.
C'etait horrible, l'actrice jouait trop mal de la mort, c'etait lent et mal filmé avec un scénario pourri. On a fini par se faire des massages tellement on se faisait chier. Payer un ticket et voir un mauvais film pour moi c'est comme commander un plat et que ce soit dégueulasse je ressens une profonde injuste et même parfois de la tristesse! Il ne faut pas me décevoir sur la nourriture et le cinéma 🎥.
Nous sommes rentrés à l'auberge, c'etait l'heure d'aller prendre le bus pour Puno. J'ai fait du thé puis on a récupéré nos sacs et prit le métro jusqu'à Universidad de Chile. On a prit le temps d'aller manger un poulet frite au self. Le bus avait du retard, on attendait tous à 21h dehors. On a rencontré une New zelandaise avec accent de la mort, genre je comprends rien puis un groupe de vieux monsieurs français.
L'un d'eux viens vers nous, un ancien de l'armée, c'est sa première fois en Amérique Latine, ils ont comme projet tous ensemble d'acheter des terres et d'y construire des maisons pour une communauté de français exilés. La raison? “c'est n'importe quoi la France avec tous ces bougnoules, ça part en sucette” “vous n'avez pas peur?”. Le portrait est tracé, c'est les oreilles en feu et le regard amusé que l'on continu la conversation en essayant tant bien que mal de tempérer les propos d'en face.
On a apprit au milieu de tout ça qu'au même prix que nous ils avaient eu des places de bus cama, j'avais le seum. La différence entre un “semi-cama” et un “cama” c'est que le premier tu passes le trajet mi assis/debout/allongé avec un repose pied miteux et le second tu es tout simplement comme dans un lit. Je n'ai jamais eu de place cama, c'est comme un rêve, la jet set du bus, la première classe routière quoi, le surclassement social! Et bien évidemment, c'est cher.
Le bus arrive enfin, c'est le premier pour Tristan, moi, je commece à être habituée 9 heures de trajet c'est un jeu d'enfant maintenant, on a debreefé pas mal sur la scène qui précède puis on s'est endormi (merci le footing).

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