Etape 80: Le voyage pour San Pedro de Atacama et Milou

Mardi et mercredi 15 et 16 mars 2016

L'arrivée à Santiago a été difficile, il faisait nuit et je dormais bien alors je n’avais pas envie de mettre mon monstre de 19 kilos sur le dos pour attendre 8 heures à la Estacion centrale avant le second bus de 24 heures.

Mais backpackers c'est aussi un peu clochard des fois, j'apprécie les bancs. Il y a de la connexion alors j'ai appelé toute ma famille et même Lola qui était en train de se faire scier sa porte d'entrée, ça m'a fait du bien.

A midi j'ai laissé Tristan et j'ai été 9 stations plus loin, à Manuel Montt, ça m'a rendu nostalgique, je savais que c'était sûrement la dernière fois. Quand je suis sortie du métro, j'étais en avance alors j'ai écouté un mec jouer de la musique. Puis je suis allée au 8 ème du 111, la soeur de Michel m'a ouvert, elle cuisinait, j'ai déposé les Misérables que je n'ai pas réussi à lire pour que Chemsi le récupère et jai pu me doucher, c'était cool. Mon petit Michel m'avait quand même manqué et cet endroit va me manquer aussi. Je lui fait un dernier bisous et je fais le chemin inverse, parce que là bas aussi, il y a quelqu'un qui va me manquer.

Je me rends compte 10 minutes avant l'heure qu’on s'était trompé et on court vers le bus, moi avec une pizza dans les mains. On a regardé into the wild, on a passé le temps, on a dormi, c'etait long.

Nous sommes arrivés à Calama à 14h30, il nous fallait trouver un autre bus pour atteindre San Pedro de Atacama et c'est encore après une course poursuite qu'on en chope un à la volé. Plus qu'une heure trente.

De retour dans ce désert, je pense à Lola surtout lorsque l'on marche au rythme des indications contradictoires des locaux pour ne faire que se perdre encore et encore. Il fait mille degrés, on finit par trouver notre hostel et nous y installer avec mérite. Tristan part booker trois excursions: la vallée de la lune, l'astrologie et le surf sur les dunes. Pendant ce temps là, j'écris un peu pour rattraper mon retard. Le soir nous sommes allé manger en ville, on a fini au “Lola” un bar karaoké.

Sur le chemin du retour, je me suis prise d'affection (millième fois) pour un petit chien, il ressemblait à Milou mais avait les poils trop long, il voyait plus rien. Je me suis mis en tête de le raser, pour le soulager de la chaleur et pour qu'il voit mieux. A 1h du matin je suis avec la tondeuse électrique de Tristan dans un désert au Chili en train d'essayer de raser un chien de la rue.

Ce fut un échec et on a finit par rentrer.

Vous ne le croirais sûrement jamais mais on avait laisser la porte de la chambre ouverte pour la fraîcheur et lorsque Tristan s'est levé pour la fermer devinez qui il y avait allongé de mon côté du lit ? Milou.