Etape 82: Le snow sur le sable avec les belges
- elo-diem
- 2 avr. 2016
- 3 min de lecture

Vendredi 18 mars 2016
Aujourd'hui, après un flanage intensif en ville et un petit lomo con patatas, je m'endors une bonne heure sur la place principale de San Pedro de Acatama. Apparemment Milou serait revenu pendant ce temps, décidément.
Lorsque le me réveille à demi desséchée en plein soleil, avec marques de cailloux sur tout le corps c'est l'heure du rendez vous pour le snow sur le sable. On est un bon groupe, et là, mon sang ne fait qu'un tour: Il y a deux belges! Je ne peux pas expliquer ce phénomène, ça fait 7 ans qu'une joie profonde m'envahit lorsque je me retrouve avec des belges, je trouve tout simplement que c'est un peuple profondément gentil, spontanément drôle, un peu fou, touchants, très fêtards et tout simplement intéressant. Ma France me manque mais ma Belgique aussi.
On monte avec les deux belges dans un 4x4, ils sont légèrement saouls (c'est pas une blague) alors c'est assez comique. Leur histoire est un peu dingue alors je vais rapidement la partager avec vous: ils voyagent 10 mois je crois, ils ont commencé à Cuba et ont vite compri que ne pas parler espagnol allait les handicaper, then, qu'est ce qu'ils ont fait ? Bah ils ont prit un avion pour Madrid et ils y sont restés jusqu'à ce qu'ils arrivent à parler correctement, puis ils sont revenus en Amérique Latine. Je trouve ça juste… génial !
Le moniteur est cool mais me communique ouvertement son seum intégral d'avoir fait de sa passion un travail, parce qu'il passe son temps à demander aux cons d'européens de bien vouloir fermer leurs gueules. J'ai jamais fait de snow de ma vie, ne me reste que mes quelques séances de skateboard acharnées pour essayer de faire un pauvre ollie, sans jamais avoir réussi.

On est au pied d'une immense dune de sable pas loin de la Vallée de la Lune, c'est très joli et il fait très très chaud. Le gros hic c'est que les remontées mécaniques dans les déserts c'est pas commun, alors tout ce que tu descends ma vieille, tu le remontes avec des deux petits pieds et ta planche, ça donne une certaine valeur à ta descente quoi, faut la savourer.
Malgré les efforts physiques, l'univers est juste magnifique et ça ne me gêne pas de marcher au sommet d'une dune de sable. On apprend à attacher nos chaussures, puis pour le groupe des nuls (moi) le prof explique comment freiner sa planche, on fait deux descentes très lente pour s'habituer un peu. Je me sens assez à l'aise et je trouve ça spécialement cool. Je descends avec Tristan, je suis toujours un peu prudente. Les garçons se mettent de grosses tables, c'est ça les mecs, ça aime bien la vitesse mais juste bat les reins du freinage, c'est assez drôle.
Quand on remonte la côte on reste toujours un sacré moment en haut, les fesses au sol et la planche aux pieds, pour reprendre notre souffle. Petit à petit le soleil se couche, la dernière descente se fait donc à la fraîche, à l'ombre. C'était super agréable, assez intense puis vraiment parfait pour ceux qui débute.
Dans le 4x4 je vérifie l'horaire de notre bus et il ne nous reste que 50 minutes pour l'avoir, parfait j'avais justement envie d'un bon gros footing avec les 4 kilos de sable cachés dans mon nombril, mes chaussures et ma culotte. On quitte les belges et je suis triste de ne pas pouvoir boire une bière avec eux. On court jusqu'à l'auberge, récupère notre linge, on se douche, range nos sacs et on recourt avec sur le dos jusqu'au terminal de bus.
Parfait on était même un peu en avance! On est à l'avant du bus, oui, il m'a fallu 2 mois et demi avant de comprendre que les places de devant dans le bus sont les meilleures. On profite du rouge à l'horizon et de la tombée de la nuit, l'écran gé

Commentaires