Etape 85 - La préparation du Salkantay Trek
- elo-diem
- 2 avr. 2016
- 2 min de lecture

Lundi 21 mars 2016
Aujourd'hui nous quittons le lac titicaca pour nous approcher du matchu pitchu, c'est parti pour Cusco! Il a plu à grosse goûte dans le bus, les paysages étaient encore une fois fabuleux.
Nous arrivons et nous avons une après midi devant nous pour préparer notre trek, car nous avons pris la décision d'aller au matchu pitchu par nos propres moyens, c'est moins cher et beaucoup plus fun! Nous voulions faire le choquequirau trek mais celui ci ne va pas jusqu'au matchu pitchu.
Nous arrivons à l'auberge wild rover où je retrouve pour la troisième fois ma petite Morgane et ma petite Lola, mais pas le temps de s'attarder, on file en ville et faisons le tour de toutes les agences de location de matériel de camping. Nous finissons par trouver la perle et choisissons une tente, deux petits matelas, un réchaud, des couverts, des battons de marche. Le tour est joué, on va treker !
Ah non ! Ils nous faut de la nourriture, alors on se concentre et faisons une liste minutieuse, en pensant à une seule chose: Il ne faut pas que nos sacs soient trop lourds. Nous passons une bonne heure et demi dans le super marché à peser chaque chose, choisir avec soin les repas, j'y mets un point d'honneur, parce que je sais à l'avance que je vais souffrir et pour garder le moral il va falloir bien me nourrir, c'est la seule solution pour que je m'en sorte!
Nous rentrons à l'auberge et faisons nos sacs sous les regards amusés de Lola et Morgane, comptant jusqu'au feuille de papier toilette, je regarde Tristan avec des yeux de chiens battus pour pouvoir emmener ma brosse à cheveux, il refuse, je glisse en secret mon déodorant dans la trousse de toilette.
Tout est prêt, nous sommes affamés, nous commandons des Burgers au bar de l'hostel qui est vraiment très stylé et restons vraiment raisonnables alors que l'ambiance autour de nous commençait à devenir plutôt fetarde, à 23h on file au lit, on quitte les filles.
Pour la première fois de ma vie je me suis mise à être inquiète toute la nuit face à la probable dangerosité qu’entraîne un trek en autonomie. J'ai eu peur de la nature et du défis physique que j'allais m'imposer, j'avais peur de ne pas réussir et j'en ai presque pas fermé l'oeil de la nuit.
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