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Etape 101: Le don, le don de soi

  • elo-diem
  • 29 juil. 2016
  • 2 min de lecture

Mardi 5 juillet 2016

Le départ a été plus long que prévu mais le tea tchaï m'a tendu la main à un moment où, “un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", eh ben je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi..."

La voiture à été renommée “le requin”, une Ford bien évidemment. Avec notre tente inconnue et notre grille de barbecue dans le coffre nous roulons vers Québec. Il fait beau et chaud, David Bowie est pas mal présent ainsi que nos cigarettes en fuck vers la caution voiture.

Nous décidons de dé-cocher l'option ferry du GPS pourri une fois que l'on se retrouve de l'autre côté de l'eau à voir la ville sans pouvoir réellement l'atteindre. Après quelques difficultés, nous atteignons enfin l'auberge de “la paix ✌”. Nos sacs sont montés, on s'habille puis on part se balader dans rue, il fait un peu plus fret qu'à Montréal.

Nous atterrissons dans le restaurant de lapin que j'avais loupé la fois dernière. Un verre de vin rouge a valsé et des recherches actives de tatouage abeille ont été menées. Lorsque l'on sort c'est une ambiance de Noël qui nous entoure de ses bras. Il fait nuit, froid, les petites rues sont éclairées et décorées, le gros château veille sur le vieux port. Nous retournons à l'auberge, je décide d'aller me coucher pour récupérer ma nuit blanche de la veille et les filles partent pour la terrasse. J'avais tout juste dégainé mon livre que Sébastien entre dans la chambre. Un français, ingénieur en agro alimentaire.

Nous parlons longuement de voyages jusqu'à ce que les filles remontent, gaussant ma failed tentative de repos. On s'endort tous les quatre après avoir assassiné tous les moustiques de la chambre coûte que coûte

 
 
 

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