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Etape 103: Maudit Caliss Tadoussac

  • elo-diem
  • 29 juil. 2016
  • 2 min de lecture

Jeudi 7 juillet 2016

Le réveil est humide: pluvieux, la nature me test, j'ai toujours de la pluie quand je campe.

On remballe tant bien que mal toutes nos affaires, on pousse tout ça dans le coffre du shark puis on met le chauffage à fond. Il nous faudrait un café, voir deux ou trois. Au vu du temps on décide de filer droit pour Tadoussac qui n'est plus qu'à une demi heure et d'aller à l'auberge que les filles de Québec nous avaient recommandé.

On monte avec la voiture sur un traversier puis on arrive. Un mec de l'auberge se fait embarquer par la police, avec des menottes, grosse ambiance! Nous prenons nos douches puis suivons le match de la France sur grand écran. Il y a des gros chiens magnifiques un peu partout dans l'auberge, bonheur.

Nous avons une chambre de cinq, quelqu'un d'autre dort en dessous moi et a étendu toutes ses affaires partout, je râle et déplace quelques trucs.

Après une petite escapade en ville pour achat de polaire (notre équipement était vraiment au top) pn se prépare pour aller voir le concert de “faut laver la vaisselle” en ville. En réalité, elles m'ont traîné jusque là bas alors que j'avais juste envie de dormir! Traitresses. Sur la route pour le bar je vois… bah… SEBASTIEN qu'est ce que tu fous là ? T'es dans notre auberge? T'es dans quelle chambre?

Les cris que nous avons poussé ont alarmé le voisinage qui est sorti voir ce qu'il se passait. Sébastien était dans notre chambre, c'était lui le mec aux vêtements mouillés qui dort pour la deuxième fois en dessous mon lit. Le plaisir que ça procure ce genre de coïncidence est incroyable..Tout cela se passe sous le regard médusé de Charles, un nouveau compatriote de route.

Deux heures après on est devant le groupe à sauter comme des malades avec du pastis, en trans, avec Seb, et des t shirt “maudit caliss”... Des robes de chambre, pardon, fraîchement acheté en tant que groupie. Tout ça s'est fini autour d'un feu énorme sur la plage avec des doux airs de guitare. J'écoute Aristide me parler pendant que mon visage brûle devant les flammes.

L'euphorie est à son comble, le jour se lève il faut rentrer. Ce retour est gravé dans les archives des drôles de dames. Charles passe en voiture pour l'auberge, il n'y a pas assez de place pour nous, les gros mots et les rires sortent de nos bouches plus vite que nos souffles, à Tadoussac à 5h du matin nous nous transformont en cagoles marseillaises, il nous photographie.

Les voisins de l'auberge n'ont apparemment pas apprécié nos conversations volume mille dans le couloir.. Ce qui, peut se comprendre. Après la tentative longue et acharnée de Flora pour monter et se coucher dans son lit du haut, nous sombrons enfin dans un sommeil qui sent le feu de bois et le sable.

 
 
 

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