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Etape 99: Surprise !

  • elo-diem
  • 29 juil. 2016
  • 8 min de lecture

Du lundi 30 mai au Vendredi matin 3 juin 2016

Je suis en route pour le final : la Normandie, les grands parents et ma petite soeur Mélanie, ça me fait des papillons dans le ventre. Je suis dans le train à Paris gare Saint Lazare il est 8h du matin.

Lundi 30 mai - C'est le premier le plus excitant, aaah Paris, Paris ma belle, tu m'as emporté directement dans ta frénésie, ta rapidité, ton bordel presqu’organisé, le calme de Montréal me manquait mais ta claque m'a réveillé. Prendre les transports de bonne heure sous la pluie, je n'étais pas là pour de vrai, j'étais spectatrice. J'avais peur de croiser quelqu'un, de renouer trop fort avec le passé. J'étais ici pour un jeu, rien d'autre, c'était amusant.

La première personne que j'ai vu était Vincent, c'est vraiment simple de débarquer dans les rues de mon enfance sonner chez lui, le voir s’étonner à sa fenêtre et finir par me poser sur le canap pour discuter 2h puis repartir pour 3 mois. La simplicité des amitiés de longues dates.

Ensuite j'ai été voir mes deux petits gars: Florian et Axel (baby-sitter) Ils avaient grandit et j'étais triste d'avoir raté ça. Ce qui m'a réconforté ce sont leurs câlins spontanés et enfantins. Florian d'habitude assez distant, s'est blottit contre mon ventre et avait son sourire gêné juste après, Axel lui m'a prit pour ma soeur puis a finit par comprendre et s'amuser aussi. On a attendu pour surprendre leur mère Valérie et leur petite soeur Alix qui fait ses premiers pas devant moi. Ce sont vraiment des petits soleils.

La troisième personne a été ma mère qui ne m'avait plus vu depuis des mois. J’avais appris quelques complications de santé alors je me suis dis que si ce n'est pas dans ces moments là qu'on réapparaît, on ne réapparaîtra jamais. Face aux regards médusés, elle a dû expliquer à ses invités quelle était la personne qui venait de débarquer dans son salon.. “c'est ma fille”... J'ai posé du sirop d'érable sur la table et je suis partie.

Mardi 31 mai: Après avoir enfin récupéré du décalage horaire, mon père me demande sur watzapp pourquoi je suis debout à 3h40 du matin... Je lui ai répondu que je rentrais de soirée avec Camille. En réalité, je me préparais pour sa surprise. Elle aussi était impressionnante pour moi, c'était la première qui était réellement organisée à l'aide de Christian et je savais que le choc pouvait être grand. Il a mit à peu près 20 min à s'en remettre, moi aussi. Je l'ai attendu dans un restaurant Argentin de Montparnasse où il pensait rejoindre ses amis du rugby. Je scrutais la rue et chaque personne qui lui ressemblait me faisait sursauter. Quand ce fut lui, il m'a fixé et a détourné le regard, il ne m'avait pas reconnu. Une fois debout devant lui en disant “Papa” l'incompréhension était totale, mon coeur battait à mille à l'heure.

On a mangé, comme si tout ça était normal, il le fallait parce que sinon on aurait eu le tournis. C'était trop court, j'avais trop de choses à lui dire et j'aurais aimé qu’on partage plus de moments tous les deux comme ça, parce que c'était vraiment bien. Je l'ai raccompagné à son travail et il m'a dit “merci beaucoup, c'était une belle surprise, je crois que je ne suis pas tout à fait encore remit”. J'ai versé ma petite larme émotion dans le métro, essuyé tout ça de ma manche et je me suis attaquée à la prochaine étape.

Thomas (mon meilleur ami). A l'aide d'Antoine je suis devenue le temps d'une journée un agent EDF qui relève les compteurs Électrique. Sa réaction fut spontanée, ses bras se sont ouvert et j'ai plongé dedans. Peu importe le contact soft que l'on a à distance, rien ne changera jamais entre nous. On a été se balader à la Tour Eifel et lécher des bâtons usagers au Nature et Découverte de Bercy village. Je l'aime, j'aurais aimé qu'il prenne l'avion avec moi.

Pour terminer cette journée j'ai débarqué le soir chez mon père où tous les “tontons flingueurs” sirotaient leurs Ricard habituel après la piscine, le silence fut… long. Ma soeur Emeline est descendue des escaliers et ses petites joues rouge d'incompréhension m'ont fait du bien. Pour l'occasion Stéphane s'est levé de table pour la première fois en peut être 6 ans pour aller chercher quelque chose à la cuisine.

Mercredi 1er juin: C'est Angelina (Dad’s girlfriend) qu'on a piégé à Massy, un des visages les plus expressifs de cette session surprise. Elle était dans la rue j'ai crié son nom, Loïs lui a dit “Maman, il y a Elodie” elle a hurlé, c'était génial. Elle m'a beaucoup questionné sur mon voyage c'était cool de raconter mais encore trop court.

Jeudi 2 juin: Lola (bestfriend), quel stress ! En fait c'est parce qu'à l'avance tu ne sais pas comment les autres vont réagir et comment toi même tu vas réagir, tu sais déjà que tes émotions te feront des surprises et ça en devient stressant, la peur de rater. Lola, ça me tenait coeur. C'est son copain Clément, sa collocataire d'amour Delphine et sa mère Mumu qui étaient dans le coup avec moi. J'avais notre pancarte de stop d'Argentine dans les mains puis elle m'a vu et elle a comprit. Quel bonheur! On a passé la soirée là tous ensemble, avec Thomas et Marie Billon aussi qui sont venues nous rejoindre à boire des bières et manger de la charcuterie avenue Ledru Rollin. J'aurais aimé tout filmer avec mes yeux, les gestes, les rires, des regards.

le fait d'être dans la voiture et d'approcher de plus en plus, j'appréhendais. Tout ça, en réLe temps passe mais la majeure partie des choses qu'on aime restent là et c'est tant mieux. Bizarrement je n'ai pas trop de bug à me retrouver dans un train pour la Normandie alors que j'étais encore au Canada il y a quatre jours.

Comment sera la surprise de papy et mamie? Est ce que Mélanie va me faire des grosses larmes ?

Une semaine haute en émotions, en secret, en excitation.

Vendredi 3 juin - J'ai raté de quelque seconde le bus de la gare, il fallait attendre une heure le prochain, j'en étais incapable, j'étais trop impatiente d'arriver au bout de la “mission”. J'ai pris un taxi avec une autre dame, pour me rendre chez moi, incognito, j'ai parlé tout le trajet, encore et encore, il fallait évacuer le stress. Je jouais gros, je jouais la carte grand parent, je jouais Mel.

Le taxi m'a déposé derrière le portail, je tremblais, elle m'a souhaité bonne chance, j'ai enclenché une vidéo, j'ai appelé mon grand père pour lui faire croire que j'étais au Canada et j'ai dis “ah mince c'est mon téléphone français, attends j'arrive, on va pouvoir mieux s'entendre”, pulsations cardiaques 3000/sec, j'ai couru vers la porte d'entrée, j'ai sonné, retenu mon souffle et la robe de chambre rouge de Mamie m'a ouverte. Ses yeux ronds se sont écarquillés, elle a enlevé ses lunettes et des petites perles d'eau ont coulé discrètement pendant que papy m'observait dans l'ouverture de la porte: bouche bée en pyjama. Ça ressemblait au goût des merveilles.

Ils ne l'ont pas dit, mais je sais, ce qu'ils ont ressentis.

Je me suis étalée sur le canapé, il ne restait plus que Mélanie. Papy s'est transformé en agent secret, il fallait empêcher Mel de rentrer sur Paris ce week-end alors on a prétendu une excuse pour qu'il aille la chercher, c'était son dernier jour d'école. Il me regardait dans la voiture, jouer avec mes doigts, c'était de l'impatience, je voulais la voir, déjà 3 jours que j'étais près d'elle et qu'elle ne le savait pas, j'en pouvais plus. Papy dit “elle arrive!”, je me mets devant la grille et lance le film… Elle a mit du temps mais elle a finir par comprendre que c'était moi, on a fait des larmes et Papy aussi cette fois. Il regardait en arrière ses deux petites fille pleurer de joie de se retrouver après une si longue séparation.

On avait peu de temps, deux jours ensemble, on avait trop de chose à se dire, on avait loupé trop de chose. On a été faire la surprise à notre cousine qui travaillait, Héloise et elle était contente, nous aussi !

Le week-end en Normandie s'est trop vite achevé et je suis retournée directement à l'aéroport. Tristan, Mel, Papa et Angelina. C'était différent cette fois, parce qu'on savait comment ça allait être. Je suis repartie légère, laissant mes 4 jours d'énergie derrière moi. Il fallait finir cette aventure.

Me voilà dans l'avenue Mont Royal avec ma valise, je pars y habiter, je ne peux pas m'empêcher me voir fouler ce sol il y a deux mois, la nuit du grand froid. J'allais rejoindre Éden, Catherine, Ryan, Kevin, Rumy et Milan. Il me fallait trouver un boulot et profiter de l'été prometteur de Montréal.

Je sais que je le dis beaucoup, mais… Je n'oublierai jamais !Vendredi 3 juin - J'ai raté de quelque seconde le bus de la gare, il fallait attendre une heure le prochain, j'en étais incapable, j'étais trop impatiente d'arriver au bout de la “mission”. J'ai pris un taxi avec une autre dame, pour me rendre chez moi, incognito, j'ai parlé tout le trajet, encore et encore, il fallait évacuer le stress. Je jouais gros, je jouais la carte grand parent, je jouais Mel.

Le taxi m'a déposé derrière le portail, je tremblais, elle m'a souhaité bonne chance, j'ai enclenché une vidéo, j'ai appelé mon grand père pour lui faire croire que j'étais au Canada et j'ai dis “ah mince c'est mon téléphone français, attends j'arrive, on va pouvoir mieux s'entendre”, pulsations cardiaques 3000/sec, j'ai couru vers la porte d'entrée, j'ai sonné, retenu mon souffle et la robe de chambre rouge de Mamie m'a ouverte. Ses yeux ronds se sont écarquillés, elle a enlevé ses lunettes et des petites perles d'eau ont coulé discrètement pendant que papy m'observait dans l'ouverture de la porte: bouche bée en pyjama. Ça ressemblait au goût des merveilles.

Ils ne l'ont pas dit, mais je sais, ce qu'ils ont ressentis.

Je me suis étalée sur le canapé, il ne restait plus que Mélanie. Papy s'est transformé en agent secret, il fallait empêcher Mel de rentrer sur Paris ce week-end alors on a prétendu une excuse pour qu'il aille la chercher, c'était son dernier jour d'école. Il me regardait dans la voiture, jouer avec mes doigts, c'était de l'impatience, je voulais la voir, déjà 3 jours que j'étais près d'elle et qu'elle ne le savait pas, j'en pouvais plus. Papy dit “elle arrive!”, je me mets devant la grille et lance le film… Elle a mit du temps mais elle a finir par comprendre que c'était moi, on a fait des larmes et Papy aussi cette fois. Il regardait en arrière ses deux petites fille pleurer de joie de se retrouver après une si longue séparation.

On avait peu de temps, deux jours ensemble, on avait trop de chose à se dire, on avait loupé trop de chose. On a été faire la surprise à notre cousine qui travaillait, Héloise et elle était contente, nous aussi !

Le week-end en Normandie s'est trop vite achevé et je suis retournée directement à l'aéroport. Tristan, Mel, Papa et Angelina. C'était différent cette fois, parce qu'on savait comment ça allait être. Je suis repartie légère, laissant mes 4 jours d'énergie derrière moi. Il fallait finir cette aventure.

Me voilà dans l'avenue Mont Royal avec ma valise, je pars y habiter, je ne peux pas m'empêcher me voir fouler ce sol il y a deux mois, la nuit du grand froid. J'allais rejoindre Éden, Catherine, Ryan, Kevin, Rumy et Milan. Il me fallait trouver un boulot et profiter de l'été prometteur de Montréal.

Je sais que je le dis beaucoup, mais… Je n'oublierai jamais !

 
 
 

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